lunes, 10 de febrero de 2014

COMMENT OBTENIR LA VRAIE LIBERTÉ?



Le 8 septembre 1820, dans la baie de Paracas, débarqua l’Expédition Libératrice du Sud, commandée par le général Don José de San Martin, qui établit son quartier général à Pisco. Il comptait là-bas, avec l’enthousiaste collaboration des patriotes indépendantistes de la ville. Ceci arriva pendant le gouvernement du Vice-Roi Joaquin De la Pezuela, marquis de Viluma.

 TOUT D’ABORD, IL NOUS FAUT RECONNAITRE QUE NOUS NE SOMMES PAS LIBRES


L’arrivée au Pérou de l’Expédition Libératrice du Sud eut comme objectif premier, obtenir l’indépendance du pays, étant le Pérou le centre du pouvoir royal d’Espagne en Amérique du Sud. Ainsi, on favorisait l’indépendance des autres pays de la région.

Le vice-roi, qui suivait les instructions données par l’Espagne, organisa la Conférence de Miraflores, où se réunirent les représentants de San Martin et de Pezuela. La position des patriotes était qu’on reconnaisse l’indépendance, tandis que la position des royalistes était de se soumettre au roi d’Espagne et aux lois de la Constitution Libérale de 1812. Dû aux points de vue antagoniques, la conférence fut un échec.

Plus tard, le 5 octobre, San Martin ordonna à Alvares d’Arenales, un citoyen espagnol,  la mise en œuvre de la campagne dans la Sierra Centrale, pour inciter cette région à la révolution et pour y établir un cercle offensif autour de Lima, capitale du Vice-Royaume du Pérou, avec l’aide des « montoneros », qui étaient des paysans armés, en révolte.

San Martin décida d’aller à Huaura le 26 octobre. Ensuite, il reçut des nouvelles sur la capture du meilleur bateau royaliste, La Esmeralda ; la désertion du bataillon royaliste Numancia, lequel se joignit au régiment indépendantiste ; la victoire à Cerro de Pasco, obtenue par le général Arenales, sur les forces royalistes du brigadier O’Really ; l’indépendance des intendances de Trujillo et de Guayaquil, et aussi de la province de Jaén. Selon Francisco Quiroz, San Martin avait confiance en que les créoles (des espagnols nés en Amérique du Sud), s’accorderait en consensus concernant la séparation d’avec l’Espagne, et par conséquence, le conflit serait résolu assez vite.

Ces évènements favorables aux patriotes et les hésitations du vice-roi par rapport aux forces d’insurrection, amenèrent les royalistes à remettre en question sa capacité. Ils suscitèrent une mutinerie à Aznapuquio et firent un coup d’état contre Pezuela. Ensuite ils nommèrent José de La Serna comme le nouveau vice-roi.
 

POUR ÊTRE VRAIMENT LIBRE, LE CHANGEMENT DOIT COMMENCER DANS NOTRE PENSÉE


                                                                                   

                                                                            
Par mandat de la Monarchie Constitutionnelle d’Espagne, il y eut une conférence à Punchauca. À cette occasion, San Martín et de La Serna se rencontrèrent. San Martin demandait la reconnaissance de l'indépendance du Pérou, tandis que de La Serna, la soumission au roi d'Espagne. En plus, San Martín proposa d'établir au Pérou, une monarchie constitutionnelle sous l'autorité d'un prince européen. Les royalistes n’acceptèrent pas, car qu'ils avaient le soutien de la plupart des créoles, et espéraient que la population indigène ne ferait pas de soulèvement général, et surtout pas, sous le commandement de l'armée de San Martin.

Après la conférence de Punchauca, le vice-roi José de La Serna décida d'aller à Cuzco le 6 Juillet 1821, avec toute son armée, car pour lui, Lima était devenue une ville dangereuse. Seulement l’aristocratie y resta. C'est dans ces circonstances que San Martín décida d’entrer à Lima le 10 Juillet. Quiroz signala que San Martin fut reçu à Lima au milieu de la jubilation des habitants, mais avec la méfiance des aristocrates coloniales, lesquels durent prendre position en faveur de l’indépendance, car entre Lima et l'armée de La Serna, il y avait les Montoneros, prêts à l’action. Leur refus aurait été l'équivalent d'être d’accord avec leur propre arrestation, confiscation ou l'exil.


POUR ÊTRE LIBRE, NOS ACTIONS ONT DU MÉRITE MAIS NE SONT PAS SUFFISANTES


                                     
                                        
L’acte d'indépendance rédigée par Manuel Pérez Tudela, fut signée le 15 Juillet 1821, dans les installations du Conseil Municipal de Lima, présidée par Don Isidro de Cortázar y Abarca, maire de la ville.  La proclamation de l'indépendance eut lieu le 28 Juillet avec ces mots:
«Le Pérou est désormais libre et indépendant par la volonté générale du peuple et par la justice que Dieu exige. Vive la patrie! Vive la liberté, Vive l’Independence! »
Cependant, la vraie indépendance du Pérou fut réellement acquise le 11 Décembre 1824, avec la capitulation d'Ayacucho, signée entre les généraux Sucre et Canterac. À ce moment-là, l’armée royaliste accepta de rendre les armes et de quitter le territoire.
  

LA VRAIE LIBERTÉ EST ACCORDÉE PLUTÔT QU’OBTENUE PAR NOUS MÊMES


Heraclio Bonilla signale que l'indépendance du Pérou ne signifia, en aucune manière, l’abrogation de l'ordre économique et social, à caractère colonial. Celui-ci resta en vigueur jusqu'à la fin du XIXe siècle, probablement parce qu'elle fut gagnée par des armées alliées venues d’ailleurs, c’est-à-dire, une indépendance accordée plutôt qu’obtenue.
Il a fallu plusieurs années pour enfin obtenir l’indépendance politique. Cependant, il existe une autre indépendance que nous n’avons pas. C'est l’indépendance spirituelle, car nous sommes encore sous la domination du péché, par notre refus d’accepter la volonté de Dieu pour notre vie. La Bible l’explique ainsi:
«Jésus leur répondit : En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché. Or, l’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous rend libres, vous serez réellement libres. » Jean 8:34-36
L’indépendance spirituelle consiste à se soumettre à la volonté de Dieu, laquelle est de recevoir d’abord Jésus-Christ comme seigneur et sauveur de notre vie, pour ainsi acquérir le droit de devenir enfants de Dieu.

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